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Les deux adolescents de 17 ans fauchés lors d'un accident de la route à la suite d'un refus d'obtempérer avec les forces de l'ordre samedi en Seine-et-Marne (Île-de-France), sont décédés, a indiqué dimanche soir le procureur de la République de Meaux, Jean-Baptiste Bladier.
Un équipage de la brigade anticriminalité (BAC) de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) a tenté, vendredi vers 23h (heure locale) de contrôler un scooter qui venait de griller un feu rouge. Après une course-poursuite et au niveau de la commune de Chelles, le conducteur a glissé sur la chaussée et le deux-roues est venu
"s'encastrer sous un véhicule se trouvant à l'arrêt au feu tricolore",
a précisé le procureur dans un communiqué relayé par la presse locale.
Les deux adolescents, polytraumatisés et en arrêt cardiorespiratoire, ont été transportés vers des hôpitaux parisiens.
Le passager est décédé samedi matin, tandis que le conducteur est mort ce dimanche en fin d'après-midi.
Le parquet de Meaux a ouvert deux enquêtes. La première, pour refus d'obtempérer, a été confiée au commissariat de Chelles-Villeparisis. La seconde, des chefs d'homicide et blessures involontaires, est menée par la délégation parisienne de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), selon Le Figaro.
Plusieurs personnalités politiques ont réagi à l'annonce de ce drame notamment les deux députés de LFI, Thomas Portes et Maxime Laisney alors que l'épineuse question des refus d'obtempérer revient régulièrement sur les devants de la scène médiatique en France.
Pour rappel, la mort de Nahel, 17 ans, tué par balle fin juin, en marge d'un refus d'obtempérer, avait provoqué un véritable séisme dans tout le pays où les quartiers populaires se sont révoltés contre le fléau des violences policières.
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