- 15.11.2024, vendredi
- 01:51
Une manifestant etient une pancarte sur laquelle on peut lire "Macron la destitution ou la bordelisation". Elle participe à une manifestation contre la nomination du Premier ministre de droite Michel Barnier par le président français Emmanuel Macron à Marseille, dans le sud de la France, le 7 septembre 2024. Des manifestations nationales sont organisées le 7 septembre, sous l'égide de dirigeants politiques de la coalition des partis de gauche français et de syndicats, pour dénoncer le fait que le président français n'a pas nommé de premier ministre de gauche après avoir pris le risque de dissoudre le parlement en juin et d'organiser des élections anticipées en juillet, au cours desquelles son alliance centriste a perdu la majorité relative dont elle disposait au parlement.
Plusieurs associations et organisations étudiantes, écologistes et féministes en France appellent à de nouveaux rassemblements le 21 septembre contre le ‘'gouvernement Macron-Barnier'', selon la presse locale.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi, l'Union étudiante, l'Union syndicale lycéenne, le Planning familial ou encore Attac France dénoncent le fait que le chef de l'État a installé à Matignon
"un premier ministre de droite dure, antisocial, antimigrants, au passé homophobe et qui ne pourra gouverner qu'avec l'accord permanent de Marine Le Pen'',
rapporte Le Monde.
"Après le succès des manifestations unitaires du 7 septembre et en préparation de la mobilisation générale appelée par les syndicats le 1er octobre, il est urgent d'organiser la riposte populaire''
à
"ce déni de démocratie'',
soulignent les organisations, parmi lesquelles figurent entre autres Greenpeace France et #Noustoutes, Jeune Garde Antifasciste.
Parmi les mots d'ordre de cette nouvelle mobilisation figurent la lutte pour les salaires et les retraites, les conditions de vie et d'études, un
"accueil digne''
de l'immigration, un
"véritable plan de lutte''
contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi que la paix en Palestine.
Cet appel intervient une semaine après une première journée de mobilisation qui a rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans la rue pour dénoncer
"le coup de force''
d'Emmanuel Macron.
Cinq jours après sa nomination à Matignon, le premier ministre de droite Michel Barnier est toujours à l'œuvre pour constituer son gouvernement. Il doit aussi se trouver une majorité à l'Assemblée nationale.
La gauche a déjà promis la censure au gouvernement Barnier mais avec moins de 200 députés du Nouveau Front populaire (NFP), la gauche n'est pas en mesure, seule, de renverser la future équipe. Quant au Rassemblement national (RN), il se voit en ‘'faiseur de rois'' et attend des garanties de Michel Barnier.
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