Selon une source proche du dossier et le Parquet national antiterroriste (Pnat), tous deux cités par Le Parisien, l'opération a été menée en Seine-Saint-Denis, en Seine-et-Marne et dans les Bouches-du-Rhône à la demande d'un juge d'instruction.
D'après les informations fournies par le Pnat, les suspects auraient participé à la "kampanya", pratique consistant à récolter un "impôt révolutionnaire" auprès des commerçants et des membres de la communauté kurde. Cette affaire s'inscrit dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour examiner les activités financières présumées du PKK, qui est reconnu comme organisation terroriste par plusieurs pays, dont la Türkiye et ses alliés occidentaux.
Il convient de noter que cette affaire n'est pas la première du genre en France. En effet, plusieurs présumés membres du groupe terroriste PKK avaient écopé de peines de prison au printemps 2023 pour financement du terrorisme et extorsion.