Amnesty International demande au Président français Emmanuel Macron d'adopter des mesures concrètes pour mettre fin au "génocide" à Gaza. Maintenant fermement ses accusations contre Israël dans un communiqué publié ce vendredi, l'ONG a dénoncé les violences, en rappelant les obligations de la France au titre de la prévention et de la répression des crimes de génocide.
Amnesty appelle le chef de l'État français à faire pression sur le Conseil de sécurité des Nations unies pour imposer un embargo sur les armes à destination d'Israël, adopter des sanctions ciblées et soutenir les enquêtes internationales.
Le communiqué publié ce vendredi intervient après une précédente prise de position d'Amnesty, publiée la veille, dans laquelle l'organisation qualifiait sans équivoque les événements de Gaza de génocide. Ce précédent rapport mentionnait également l'émission de mandats d'arrêt par la Cour pénale internationale contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et d'autres responsables pour crimes de guerre.
Pour rappel, la Cour pénale internationale (CPI) a récemment émis des mandats d'arrêt contre Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Le conflit entre Israël et le Hamas, déclenché le 7 octobre 2023 par une attaque du mouvement palestinien, a entraîné une déclaration de guerre israélienne contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Cette riposte, marquée par des frappes aériennes et une invasion terrestre, a causé un bilan humain catastrophique : plus de 44 600 morts, dont une majorité d'enfants et de femmes, ainsi que plus de 104 000 blessés. Les destructions massives ont laissé des centaines de milliers de personnes sans abri.
En parallèle, l'Afrique du Sud a déposé une plainte contre Israël devant la CIJ pour des accusations de génocide à Gaza.