Le cinquième suspect a néanmoins vu sa garde à vue prolongée dans l'enquête ouverte pour association de malfaiteurs terroriste. Une source proche de l'enquête a refusé samedi de confirmer ou d'infirmer si les suspects interpellés, âgés de 20 à 23 ans, avaient fait des repérages sur un marché de Noël.
Une source proche du dossier a indiqué à l'AFP que deux d'entre eux, deux étudiants arrêtés près de Nancy, ont été surveillés et suivis lors d'un déplacement sur le marché de Noël de Strasbourg début décembre.
À l'annonce de ce coup de filet, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a félicité les « agents du ministère de l'Intérieur pour leur mobilisation de chaque instant afin d'assurer la sécurité des Français ».
La France a activé depuis le 13 octobre le niveau urgence attentat le plus élevé à la suite du meurtre de Dominique Bernard, professeur de français dans un lycée d'Arras (nord), poignardé par un ancien élève radicalisé.
Cette activation a été décidée également dans un contexte international marqué par la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sanglante et inédite perpétrée par le mouvement de résistance palestinienne le 7 octobre sur le sol israélien à partir de Gaza.