Fitch a abaissé, au soir de lundi, la note de crédit d'Israël, de A+ à A. C'est ce qui ressort d'un communiqué rendu public par l'agence de notation financière, dans lequel l'agence de notation a déclaré que la dégradation de la note reflète l'impact de la guerre en cours à Gaza, l'augmentation des tensions géopolitiques et les opérations militaires sur plusieurs fronts.
L'agence a déclaré que ses prévisions indiquent que le déficit budgétaire en Israël devrait atteindre 7,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024, par rapport à l'objectif de déficit de 6,6 % établi par le ministère des Finances.
Les prévisions négatives associées à la baisse de la note signifient qu'une autre dégradation est possible dans un avenir proche.
Selon les experts économiques de Fitch, la raison de ces prévisions négatives réside dans les risques géopolitiques auxquels Israël est confronté. Selon nos estimations, le conflit à Gaza pourrait se poursuivre jusqu'en 2025, et il existe des risques qu'il s'étende à d'autres fronts, écrit l'agence de notation dans son communiqué.
Cette réduction fait suite aux prévisions négatives que Fitch avait attachées à la notation de crédit du gouvernement israélien en avril dernier, alors que l'entreprise prévoyait à l'époque un déficit de 6,8 % cette année.
En avril dernier, l'agence de notation Standard & Poor's a pris une mesure similaire pour Israël dans un contexte de risque grandissant d'extension du conflit avec le Hezbollah et l'Iran, après l'assassinat par Israël du chef du parti, Fouad Shukr, et les accusations dirigées contre Tel-Aviv d'avoir assassiné le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran.