Le Président Recep Tayyip Erdogan, participe à la cérémonie de remise des nouvelles plates-formes navales à Yalova en Turkiye, le 19 janvier 2024.
Le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a réitéré vendredi, son appel à une action pour stopper les atrocités en cours à Gaza.
S'exprimant à l'occasion de la cérémonie de mise en service d'un navire dans la province de Yalova, dans le nord-ouest du pays, Recep Tayyip Erdogan a souligné que
"les parties qui ferment les yeux sur les massacres et les atrocités commis par Israël le regretteront grandement."
"En clair, les pays occidentaux et les institutions internationales de sécurité, qui ont connu leur dernier échec sur la question de Gaza, n'ont plus aucune crédibilité",
a-t-il regretté.
Il a indiqué que, comme en Irak, en Bosnie, en Syrie, au Yémen, au Myanmar, en Somalie et en Afghanistan, les institutions chargées d'assurer la sécurité mondiale ont échoué et ont subi une grave perte de réputation.
"Ceux qui portent un jugement sur les droits de l'homme et les libertés ont fermé les yeux sur les enfants, les bébés et les femmes brutalement tués au cours des 105 derniers jours",
a-t-il ajouté.
Et Erdogan de poursuivre:
"Ils se contentent de regarder la barbarie génocidaire de Benyamin Netanyahu et de son équipe, alimentée par le sang et la haine contre le peuple palestinien."
Israël bombarde la bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière du Hamas le 7 octobre, qui aurait fait près de 1 200 morts selon Tel-Aviv.
Selon les Nations unies, environ 85 % des habitants de Gaza ont été déplacés à la suite de l'attaque israélienne et tous souffrent d'insécurité alimentaire. Des centaines de milliers de personnes vivent sans abri et le nombre de camions d'aide entrant dans le territoire est inférieur à la moitié de ce qu'il était avant le début du conflit.
En outre, Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé la volonté d'Ankara de poursuivre sa lutte contre le terrorisme à ses frontières.
"Nous poursuivrons résolument notre lutte contre le terrorisme jusqu'à ce que les zones terroristes en Syrie et en Irak soient complètement détruites"
, a-t-il insisté.
Et de conclure:
"Alors que le budget de nos projets de défense s'élevait à 5,5 milliards de dollars en 2002, il atteint aujourd'hui environ 90 milliards de dollars."
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