Après le pire accident survenu dimanche dans la nation himalayenne depuis 30 ans, l'AFP examine les raisons de tant de catastrophes aériennes au Népa
Les montagnes, notamment en cas de mauvais temps, compliquent la tache des pilotes.
Le Népal compte huit des 14 plus hauts sommets du monde, dont le mont Everest, ce qui en fait une destination populaire pour les touristes et les alpinistes.
Le Népal possède certaines des pistes les plus éloignées et les plus complexes du monde, flanquées de pics enneigés dont l'approche constitue une gageure même pour les plus chevronnés des pilotes.
La mauvaise maintenance des équipements et l'application laxiste de règles de sécurité pèsent sur le secteur du transport aérien népalais en dépit des recommandations internationales.
L'Union européenne a banni tous les transporteurs népalais de son espace aérien pour des raisons de sécurité.
Le Népal a obtenu de mauvais résultats en matière d'enquêtes sur les accidents, lors d'un audit de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) l'an dernier.
En 1992, un appareil de Pakistan International Airlines s'est écrasé à l'approche de Katmandou causant la mort de ses 167 passagers, soit l'accident aérien le plus meurtrier de l'histoire du pays. La plus récente catastrophe aérienne remonte au crash d'un appareil de la compagnie népalaise Tara Air en mai dernier, dont aucun des 22 passagers, 16 Népalais, quatre Indiens et deux Allemands, n'ont survécu.
Le contrôle du trafic aérien a perdu le contact avec le bimoteur Twin Otter peu après son décollage de Pokhara en direction de Jomsom, une destination populaire pour les grimpeurs.
Depuis, les autorités ont renforcé la réglementation, les avions n'étant autorisés à voler seulement dans des conditions météorologiques favorables tout au long du trajet.
En mars 2018, 51 personnes avaient trouvé la mort et 20 autres avaient été grièvement blessés dans le crash d'un avion de la compagnie américaine Bangla Airlines près de l'aéroport international de Katmandou.
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