C'est ce qui ressort du journal israélien Yediot Aharonot. Selon le quotidien centriste, Israël craint que les critiques répétées et sévères du secrétaire général des Nations Unies depuis le début du conflit à Gaza le 7 octobre, ne poussent l'ONU à l'inscrire sur la "liste noire" des pays violant les droits des enfants dans les zones de conflit.
Depuis le début du conflit à Gaza, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a émis de nombreuses critiques à l'égard d'Israël. Ces critiques acerbes mais justifiées par la mort de plusieurs milliers d'enfants suscitent aujourd'hui des inquiétudes à Tel Aviv.
Cette liste, établie par la représentante spéciale de l'ONU pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba, devrait être rendue publique le mois prochain.
Ce n'est pas la première fois que l'entité sioniste est menacée de figurer sur cette liste, aux côtés des groupes terroristes Etat Islamique et Al Qaïda. En effet, l'année dernière, l'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Gilad Erdan, avait organisé des réunions entre des responsables de l'ONU et le chef d'état-major de l'armée israélienne, qui était alors Aviv Kochavi, dans le but de modifier d'empêcher Israël d'être inscrit sur la fameuse liste noire.
Selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne et les différentes agences de l'ONU, plus de 15 000 enfants palestiniens ont été tués par l'armée israélienne depuis le 7 octobre.