Parmi les détenus, figurent 3 424 prisonniers sans procès ni chef d'inculpation, en vertu de la politique notoire de détention administrative d'Israël et 865 Palestiniens classés comme combattants illégaux, a indiqué le Centre pour la défense de l'individu (HaMoked) dans un rapport, citant des chiffres publiés par le service pénitentiaire israélien.
Les détenus ont été placés sous les verrous en Israël à la suite de l'attaque transfrontalière du Hamas en octobre dernier, au cours de laquelle près de 1 200 personnes auraient été tuées.
Au moins 34 568 Palestiniens ont été tués et au moins 77 765 autres blessés lors de l'offensive brutale israélienne sur la bande de Gaza depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre.
Plus de six mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza étaient en ruines, contraignant 85 % de la population de l'enclave au déplacement interne sur fond d'état de siège paralysant l'entrée de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments dans l'enclave, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice (CIJ), qui a rendu en janvier dernier un arrêt provisoire ordonnant à Tel-Aviv de mettre fin aux actes génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'arrivée de l'aide humanitaire aux civils à Gaza.