Dans un contexte de guerre à Gaza, 17 pays arabes annoncent lundi premier jour de ramadan

11:2711/03/2024, Pazartesi
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17 pays arabes ont annoncé lundi premier jour du mois de ramadan alors que la guerre israélienne dans la Bande de Gaza se poursuit, le 10 mars 2024.
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17 pays arabes ont annoncé lundi premier jour du mois de ramadan alors que la guerre israélienne dans la Bande de Gaza se poursuit, le 10 mars 2024.

Alors que la guerre israélienne dans la Bande de Gaza se poursuit, 17 pays arabes ont annoncé lundi premier jour du mois de ramadan, tandis que dans 4 autres pays (le sultanat d'Oman, la Jordanie, le Maroc et la Libye) le mois sacré commencera mardi.

C'est ce qui a été révélé par des sources officielles dans les différents pays concernés, à la suite de l'observation du croissant lunaire du mois de ramadan.


Lundi, début du mois de Ramadan


En Arabie Saoudite, la Cour royale a déclaré dans un communiqué que
"la Cour suprême avait décidé que lundi 11 mars 2024, serait le début du mois béni de ramadan pour cette année 1445 de l'hégire"
, selon l'agence de presse officielle du pays.

Le Yémen, les Émirats, le Qatar, le Koweït et Bahreïn ont également confirmé l'observation du croissant lunaire marquant le début du mois de ramadan, selon un communiqué du ministère yéménite des Dotations et les agences de presse respectives de ces pays du Golfe.

Le Liban et l'Égypte et la Palestine ont également désigné lundi comme premier jour du mois de ramadan, selon des déclarations distinctes du mufti du Liban, Cheikh Abdul Latif Derian, de la Maison égyptienne de la Fatwa, Shawqi Allam, et du Mufti de Palestine, Cheikh Muhammad Hussein.


Le premier jour du ramadan tombe lundi également, au Soudan, en Irak et en Syrie, selon des déclarations distinctes publiées par l'Académie soudanaise de jurisprudence islamique, le Bureau sunnite des dotations en Irak et le ministère des Dotations du régime syrien.

La Somalie, l'Algérie, la Tunisie, Djibouti et la Mauritanie ont aussi déclaré lundi comme premier jour du ramadan, selon le Comité de surveillance du nouveau croissant à Nouakchott, l'agence de presse algérienne, le mufti de la République tunisienne, Hisham Ben Mahmoud, et les autorités djiboutiennes et somaliennes des dotations.


Mardi, début du mois de Ramadan


Par ailleurs, la Jordanie, le Maroc, la Libye et le Sultanat d'Oman ont annoncé mardi comme premier jour du mois sacré, selon des déclarations distinctes transmises par le Grand Mufti de Jordanie, Ahmed Al-Hasanat, les Fondations marocaines, la Maison de la Fatwa libyenne et l'agence de presse omanaise.


Les Comores n'ont pas encore publié d'annonce officielle concernant le début du mois de ramadan.


La Palestine en "guerre"


Le mois de ramadan de cette année intervient dans un contexte de la guerre menée par l'armée israélienne contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 et des efforts arabes et internationaux visant à établir une trêve le plus rapidement possible.


Dimanche soir, la police israélienne a empêché des centaines de fidèles palestiniens d'entrer dans la mosquée Al-Aqsa et a agressé un certain nombre d'entre eux lors de la première nuit du mois sacré de ramadan, selon des témoins oculaires.


Des témoins ont, en effet, déclaré à l'agence Anadolu que d'importantes forces de la police israélienne ont empêché l'entrée de centaines de fidèles qui tentaient de franchir plusieurs portes de la mosquée Al-Aqsa, et n'ont autorisé que les personnes de plus de 40 ans et les femmes.

Ils ont rapporté que les forces ont attaqué les fidèles et les ont empêchés d'entrer par la porte du Majlis, l'une des portes d'Al-Aqsa.


La guerre israélienne étant toujours en cours dans la Bande de Gaza et alors que de nombreuses mosquées ont été détruites, un nombre limité de Palestiniens ont accompli cette année la première prière de Tarawih pour le mois de ramadan.


Le correspondant d'Anadolu a rapporté que la plupart des régions de la Bande de Gaza n'ont pas été témoins de prières de Tarawih dans les mosquées, mais qu'il y a quelques endroits où des prières ont été accomplies en nombre limité, contrairement aux conditions précédentes où les mosquées et les places publiques étaient bondées de fidèles.


Il a expliqué qu'il y avait des rues et des lieux publics dans la ville de Jabalia, au nord de la Bande de Gaza, où des prières ont été accomplies, mais en nombre limité, par crainte des attaques israéliennes.


Dans la ville de Rafah, un petit nombre d'habitants a également été observé près des ruines de maisons, de routes et de mosquées, en train d'accomplir les prières de Tarawih.

Pendant la prière, les fidèles ont supplié Dieu de mettre fin à la guerre dans la Bande de Gaza, de guérir les blessés, de protéger les innocents et d'apporter la paix et la stabilité à Gaza.


Concernant la situation en Palestine, le roi saoudien, Salman bin Abdulaziz, a déclaré dans un discours:


Cela nous fait de la peine que le mois de Ramadan arrive cette année, alors que nos frères en Palestine souffrent d'attaques armées.

Le roi saoudien a souligné:
"La communauté internationale doit assumer ses responsabilités pour mettre fin à ces crimes brutaux et fournir des couloirs humanitaires et de secours sûrs".

Dimanche, le roi Abdallah II de Jordanie a exprimé ses souhaits pour la population de Gaza pour
"que Dieu leur enlève l'injustice et atténue leurs souffrances"
, à l'occasion du mois de ramadan, selon un message publié sur son compte sur la plateforme "X".

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour
"génocide".

Parallèlement à la guerre israélienne contre Gaza, l'armée a intensifié ses raids, ses prises d'assaut et ses opérations d'arrestation en Palestine, faisant 425 morts et environ 4 700 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé, et environ 7 500 détenus, selon les institutions spécialisées dans les affaires des prisonniers.


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