Dans un rapport publié ce mercredi 4 septembre, la FAGE souligne que cette hausse de 2,9 % des frais d'inscription est la première depuis 2018 et s'accompagne d'une augmentation de 3 % de la Contribution de Vie Étudiante et de Campus (CVEC), ajoutant un poids supplémentaire sur le budget des étudiants.
Ce constat met en lumière une situation de plus en plus précaire pour une grande majorité de la population étudiante, déjà confrontée à une inflation des coûts de la vie courante, notamment des loyers et de l'alimentation.
En plus de cela, ils doivent affronter une augmentation des frais de logement, poste de dépense principal pour la plupart d'entre eux, en hausse de 2,5 %. Selon le rapport, le logement représente plus de 45 % des frais de vie courante pour ces jeunes, une proportion encore plus élevée en Île-de-France.
La FAGE, qui appelle à des mesures urgentes pour garantir l'accès à une alimentation équilibrée, déplore:
Près de 20 % des étudiants ne mangent pas à leur faim.
La fédération propose notamment l'ouverture des repas CROUS à un tarif symbolique de 1 euro pour tous, sans conditions de revenus, ainsi qu'un renforcement des aides alimentaires via des dispositifs comme les AGORAé, des épiceries sociales et solidaires accessibles sur les campus.
En l'absence de mesures concrètes et rapides, la précarité pourrait devenir le principal obstacle à la poursuite d'études pour des milliers d'étudiants en France, selon l'association.