- 20.11.2024, mercredi
- 03:19
Extrait de la vidéo d'avertissement publiée par le Hamas le mercredi 4 septembre 2024.
Hamas a averti qu'Israël doit cesser ses attaques contre la bande de Gaza sous peine de voir les prisonniers israéliens ne pas revenir vivants.
Le Hamas a diffusé ce mercredi un message indiquant que les prisonniers ne
"retourneront pas vivants"
de la bande de Gaza tant qu'Israël ne cessera pas ses attaques.
Dans un message écrit associé à une vidéo adressée au peuple israélien, le Hamas a déclaré:
"La décision vous appartient... Si les attaques cessent, les prisonniers reviendront vivants."
Le communiqué ajoute:
"Netanyahu restant au pouvoir pourrait signifier un cercueil de plus chaque jour."
La vidéo présente également une référence aux six prisonniers israéliens dont les corps ont été retrouvés par l'armée israélienne, illustrée par six marques rouges en forme de "X" et la phrase
"si les attaques continuent, leur sort restera inconnu".
La vidéo se termine par le message:
La décision vous appartient.
L'armée israélienne avait annoncé avoir retrouvé les corps de six prisonniers israéliens dans un tunnel à Rafah, dans la bande de Gaza.
La plateforme formée par les familles des prisonniers israéliens détenus à Gaza a récemment tenu Netanyahu pour responsable de la mort des prisonniers, en raison de son insistance à maintenir l'occupation le long du corridor Philadelphie à la frontière Gaza-Misr et à compromettre les accords d'échange de prisonniers.
Netanyahu a affirmé que son gouvernement était déterminé à parvenir à un accord pour la libération des prisonniers restants et a accusé Hamas de la non-réalisation de cet accord.
Des négociations de longue haleine se poursuivent entre les parties pour mettre fin aux attaques israéliennes qui durent depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza.
Depuis le 7 octobre, les attaques israéliennes sur la bande de Gaza ont causé la mort d'au moins 40 861 Palestiniens, dont 16 673 enfants et 11 269 femmes, et fait 94 398 blessés.
Les rapports indiquent que des milliers de morts sont encore sous les décombres, tandis que les infrastructures civiles, y compris les hôpitaux et les établissements éducatifs où se réfugie la population, sont ciblées et détruites.
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