Un décret du roi a officialisé, fin mars, la promotion de Hun Manet, âgé de 45 ans et par ailleurs commandant en chef adjoint des Forces armées royales.
Mais le dirigeant, contesté pour ses méthodes autoritaires visant à réprimer toute opposition selon les groupes de défense des droits humains, n'a pas indiqué quand il laissera sa place.
Au pouvoir depuis 38 ans, un quasi record planétaire, il postule pour un nouveau mandat aux législatives prévues en juillet.
Hun Manet sera également en lice pour un siège de député, selon un document du parti au pouvoir consulté par l'AFP.
Ce militaire, formé en Grande-Bretagne et aux États-Unis, est de plus en plus mis en avant par le régime, au travers de ses rencontres avec des responsables étrangers.
Un article sur Hun Manet, erroné selon les autorités, a justifié la fermeture, en février, de l'un des derniers médias indépendants du royaume, Voice of Democracy, qui a provoqué de vives réactions à l'international.
Le principal opposant politique, Kem Sokha, a été condamné début mars à 27 ans de prison pour trahison un verdict dont il a fait appel et qui suscite des inquiétudes autour de la tenue d'élections libres et équitables en juillet.