Jeudi, les rues de la capitale Ouagadougou étaient calmes, sans dispositif sécuritaire particulier, selon un journaliste de l'AFP.
En décembre 2022, le parquet avait déjà dénoncé une tentative de déstabilisation du régime et annoncé des arrestations de militaires.
Le média français Jeune Afrique, qui avait publié deux articles évoquant des tensions au sein de l'armée burkinabè, a été suspendu lundi par le gouvernement.
Il avait notamment invoqué la dégradation de la situation sécuritaire pour justifier ce coup d'État, le deuxième en huit mois dans ce pays miné par les violences terroristes sanglantes sur une partie de son territoire.
Depuis 2015, ces violences ont fait au seul Burkina plus de 17.000 morts et plus de deux millions de déplacés internes.