Des milliers de personnes ont participé à des manifestations "Walk for Yes" (marche pour le oui) dans plusieurs grandes villes, avant ce vote qui pourrait accorder aux Australiens indigènes le droit constitutionnel à être consultés sur les politiques qui les concernent.
Plus de 200 ans après la colonisation britannique, les populations indigènes - dont les ancêtres vivent sur le continent depuis environ 60.000 ans - ont une espérance de vie et un niveau d'éducation inférieurs aux autres Australiens et sont nettement plus susceptibles de mourir en garde à vue.
Je pense que cela ouvre la voie à des changements politiques massifs menés par les peuples des premières nations.
Les sondages récents montrent cependant qu'environ 60% des électeurs sont opposés à la réforme, ce qui représente un quasi retournement de situation par rapport à l'année dernière.
Les opposants à la proposition estiment qu'elle conférerait des privilèges spéciaux aux peuples autochtones tout en ajoutant une couche inutile de bureaucratie.
Pour être adoptée, la réforme doit obtenir un soutien majoritaire dans toute l'Australie lors du référendum, mais aussi une majorité dans au moins quatre des six Etats.
Le vote est obligatoire et les non-votants qui n'ont pas de raison valable sont passibles d'une amende de 20 dollars australiens.