- 20.11.2024, mercredi
- 09:56
Le Hezbollah a revendiqué un tir de missile sur le QG du Mossad à Tel-Aviv en réponse à l'escalade des frappes israéliennes au Liban.
Pour la première fois depuis le début du conflit, le Hezbollah libanais a revendiqué mercredi matin un tir de missile balistique sur Tel-Aviv.
Selon un communiqué diffusé sur Telegram, le groupe a visé le quartier général du Mossad, situé dans la banlieue de Tel-Aviv. Le Hezbollah accuse ce QG d'être responsable de l'assassinat de plusieurs de ses commandants et de récentes opérations au Liban.
L'attaque a été menée à 6h30 (3h30 GMT) avec un missile de type Qader-1.
Le Hezbollah explique que cette frappe est une réponse à la plus violente attaque israélienne menée contre le Liban depuis le début de leur affrontement, il y a environ un an. En outre, l'organisation précise que cet acte s'inscrit dans un soutien direct à la résistance palestinienne dans la bande de Gaza, tout en défendant le territoire libanais.
50 roquettes sur une base militaire israélienne
50 roquettes sur une base militaire israélienne
Mardi, la veille de l'attaque sur Tel-Aviv, le Hezbollah a également affirmé avoir tiré 50 roquettes contre la base militaire israélienne de Dado, située dans le nord d'Israël, en plus de frapper trois colonies: Katzrin, HaGoshrim et Gesher HaZiv. Ces attaques faisaient partie de sa riposte aux frappes continues de l'armée israélienne sur le Liban.
Depuis lundi matin, Israël mène des bombardements intensifs contre des positions présumées du Hezbollah, causant la mort de plus de 560 personnes, dont 95 femmes et 50 enfants, selon le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad.
Il a souligné que la majorité des victimes étaient des civils, réfutant ainsi les affirmations israéliennes selon lesquelles leurs cibles étaient des combattants.
Le Hezbollah et Israël sont engagés dans une escalade militaire depuis que le Hamas a lancé une attaque transfrontalière contre Israël le 7 octobre 2023, provoquant une guerre sanglante entre Israël et Gaza, et augmentant les craintes d'une extension du conflit au Liban.
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