Il avait été interdit de meeting électoral et banni des instances dirigeantes après cette prise de parole, qui avait même conduit le parti français Rassemblement National (RN) à mettre fin à sa coopération avec l'AfD au sein du Parlement Européen, où ils siègent au sein du groupe Identité et démocratie (ID).
D'autant que l'eurodéputé, candidat à sa réélection, était également accusé de proximité avec la Chine et la Russie.
L'un de ses assistants parlementaires, Jian Guo, a en effet été arrêté sur ordre du parquet fédéral fin avril en raison d'accusations d'espionnage pour le compte de Pékin au cœur même de l'institution.
Cette décision intervient alors que le parti d'extrême droite allemand a atteint le plus haut score de son histoire au scrutin européen avec 15,9%, en deuxième position derrière les conservateurs de la CDU/CSU, selon des résultats officiels non définitifs lundi.
Il devance les sociaux-démocrates du SPD, les Verts et les libéraux, les trois partis de la coalition gouvernementale allemande, et pourrait envoyer 15 parlementaires au total à Strasbourg.
Les oppositions conservatrices et d'extrême droite appellent désormais à un vote anticipé, plus d'un an avant les prochaines élections législatives prévues à l'automne 2025, une option catégoriquement refusée par le chancelier.