Les prétendants à la magistrature suprême et leurs soutiens devraient multiplier, durant cette dernière étape du processus électoral, les meetings populaires, les rencontres de proximité et les interventions dans les médias afin d'expliquer leur programme. Cette campagne se poursuivra jusqu'au 3 septembre prochain.
Son directeur de campagne, qui est aussi son ministre de l'Intérieur, Brahim Merad, est chargé de coordonner les interventions de ses nombreux soutiens, parmi lesquels des chefs de partis politiques et des responsables des organisations de la société civile.
Ces derniers mèneront également campagne en sa faveur en organisant des meetings dans différentes régions du pays. Le programme des déplacements du chef de l'État sortant n'a pas été divulgué par son équipe de campagne.
Le candidat du Mouvement de la société pour la paix, Abdelali Hassani Cherif, a choisi de se lancer dans la campagne à Alger, où il a effectué une activité de proximité qui l'a conduit à la place des Martyrs, dans le centre de la capitale algérienne.
Youcef Aouchiche, de son côté, a entamé sa campagne par une rencontre de proximité à Alger, avant d'animer un meeting populaire à Tipaza (à 50 km à l'ouest de la capitale algérienne).
Pour rappel, l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a annoncé, après révision des listes électorales, que le corps électoral est composé de 24 351 551 inscrits, dont 23 486 061 électeurs à l'intérieur du pays et 865 490 à l'étranger.