Le retour des Palestiniens chez eux, après une brève trêve humanitaire destinée à faciliter l'échange de prisonniers entre l'armée israélienne et le groupe palestinien Hamas, expose une réalité déchirante à Khuza'a, dans le district de Khan Yunes, à Gaza. La ville, autrefois empreinte de vie, est désormais le témoignage poignant des ravages infligés par les récentes destructions israéliennes. Alors que ces habitants reprennent le chemin de leurs foyers, l'amertume se mêle à la tragédie. Les rues dévastées, les maisons réduites en ruines et les cicatrices béantes témoignent du prix humain de la violence. La trêve humanitaire, censée apporter un répit temporaire, révèle plutôt l'étendue des pertes et des traumatismes subis par les Gazaouis. À Khuza'a, les images de destruction complète sont déchirantes. Les écoles détruites, les infrastructures en ruines, et les souvenirs effacés marquent une réalité qui transcende les lignes politiques. Les rêves brisés de ceux qui retournent chez eux reflètent une détresse profonde et insondable. Au milieu des décombres, émerge la résilience du peuple palestinien, forcé de composer avec l'indescriptible. Les cicatrices physiques et émotionnelles sont indéniables, mais la détermination à reconstruire persiste.