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Air France suspend ses liaisons aériennes vers le Niger, le Mali et le Burkina Faso

La compagnie aérienne Air France a annoncé aujourd'hui la suspension temporaire de ses liaisons vers plusieurs destinations en Afrique subsaharienne en raison de la fermeture de l'espace aérien nigérien par la junte au pouvoir.

La rédaction
18:08 - 7/08/2023 lundi
MAJ: 18:36 - 7/08/2023 lundi
Yeni Şafak
Un avion d'Air France. Crédit photo: BERTRAND GUAY / AFP
Un avion d'Air France. Crédit photo: BERTRAND GUAY / AFP

Le coup d'État qui s'est produit récemment au Niger, où la junte militaire a pris le contrôle du pays en renversant le président élu Mohamed Bazoum, a conduit à une intensification des tensions dans la région. En réponse à ce coup d'État et à la menace d'intervention militaire émanant des pays voisins, la junte a annoncé la fermeture de l'espace aérien nigérien jusqu'à nouvel ordre.


Face à cette situation, Air France a dû réagir rapidement pour adapter ses opérations. Une porte-parole de la compagnie a ainsi expliqué que les liaisons aériennes seront suspendues
vers le Niger jusqu'à nouvel ordre ainsi que vers Bamako, la capitale malienne et Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso jusqu'au 11 août inclus.

Cette décision vise à garantir la sécurité des passagers et du personnel de la compagnie dans un contexte de tensions régionales.


Par ailleurs, la compagnie aérienne a prévenu que
"des temps de vols plus longs"
depuis et vers plusieurs destinations subsahariennes seront à prévoir. La fermeture de l'espace aérien nigérien ayant entraîné des ajustements dans les plans de vol d'Air France vers d'autres destinations en Afrique subsaharienne et de l'est.


Les vols vers ces régions connaîtront des temps de trajet plus longs, avec des durées de vol augmentées de 15 minutes à 2 heures, en fonction de la destination. Cette adaptation vise à prendre en compte les nouvelles contraintes imposées par la fermeture de l'espace aérien nigérien et à minimiser les perturbations pour les voyageurs.


La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) avait précédemment lancé un ultimatum à la junte au pouvoir au Niger, exigeant le rétablissement du président démocratiquement élu. Cependant, la junte a choisi de ne pas suivre cet ultimatum, ce qui a accru les risques d'une intervention militaire de la part de la CEDEAO.


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