Les discussions sur le rôle de l'économie dans les préférences des électeurs se poursuivent pour les élections du 14 mai. Dans mon article précédent, j'ai fait une brève évaluation de mes réflexions sur la question de savoir si l'économie est un facteur dans la préférence des électeurs.
Comme cette question a commencé à être instrumentalisée par ceux qui ont l'habitude d'insulter les électeurs, j'aimerais approfondir un peu plus le sujet.
L'Alliance nationale n'a pas mené de campagne sur le thème de l'économie. Elle a dévié vers la gauche, puis vers la droite ... Elle a clairement indiqué qu'elle utilisait l'inflation comme levier pour atteindre son objectif. Elle en est venue à la question peu convaincante du mode de vie.
C'est surtout lorsqu’elle a essayé de mener sa campagne sur les thèmes des paparazzi, qui sont les plus à l'aise avec leur mode de vie et le bien-être dont ils jouissent, que sa prétention est devenue évidente.
Et quand le candidat de l’opposition est parti avec des oignons dans les bras, alors que le prix baisserait de lui-même (il ne ferait rien pour faire baisser le prix), sa voile est restée sans vent.
Dans son titre sur l'économie, la campagne de l'Alliance du peuple a attiré l'attention en mettant l'accent sur les développements qu'elle a axés sur la résolution de problèmes structurels. Les investissements dans l'énergie, la technologie, l'industrie, l'éducation, la santé et l'environnement ont été concrétisés. Ces concrétisations ont donné confiance aux électeurs. Si ces investissements, qui promettaient des solutions structurelles aux problèmes de l'économie, ne s'étaient pas concrétisés et même si l'on pensait qu'ils ne se poursuivraient pas, les électeurs de l'Alliance du peuple auraient pu donner une autre direction à leur vote. Un électeur ayant cette attitude ne verrait cependant toujours pas l'Alliance nationale comme une alternative.
Cela n'aurait été possible qu'avec une troisième voie. Comme elle n'est pas nécessaire pour le moment, la politique ne s'est pas diversifiée et une troisième voie n'a pas vu le jour. L'électorat attend du Président, dont il comprend le potentiel, qu’il fasse tout ce qu'il peut faire pour ce pays. Il n'abandonnera pas et ne renoncera pas sans l’avoir obtenu.
Permettez-moi à présent d'aborder les préférences présentées à l'électorat dans un cadre qui a été repoussé, mais qui semble maintenant devoir être rouvert.
L'Alliance du peuple suit fondamentalement une approche économique développementaliste et axée sur l'offre. L'Alliance nationale, quant à elle, adopte une approche économique axée sur la demande.
L'approche économique de l'offre cherche une solution au problème de la rareté par la production. L'Alliance du peuple semble soutenir cette approche par des investissements de développement visant à accroître la productivité du travail et à renforcer ses capacités. En outre, elle renforce son approche par des dépenses sociales de l'État, qui sont considérées comme une lacune de l'économie de l'offre, afin d'assurer une justice sociale "complète".
De cette manière, il présente une somme très, très forte d'attitudes économiques avec un cadre qui ouvre le paradigme à la discussion dans un monde axé sur la demande.
Bien que l'Alliance nationale se compose de nombreux éléments différents, elle peut sans aucun doute être placée dans une approche économique basée sur la demande. L'économie de la demande prescrit d'équilibrer les difficultés de l'économie en gonflant ou en supprimant la demande. Afin de gérer les difficultés qui surviennent lorsque la demande est supprimée, elle se fonde sur des politiques fiscales qui protègent les groupes à faibles revenus. En d'autres termes, elle propose de créer des distorsions par le biais de la politique monétaire et de corriger certaines de ces distorsions par le biais de la politique fiscale.
Avec l'économie de la demande, il n'est pas possible de développer des solutions si l'économie est en déficit de production. Comme c'est le cas partout dans le monde et en Türkiye... Le modèle de la demande n'offre pas la prospérité par la puissance financière, mais promet une perception de la prospérité par le crédit. Il crée une équation basée sur la dette. Comme on peut le comprendre des déclarations de Timothy Ash, si l'on revient les mains vides des endroits où l'on dit avoir trouvé de la dette, l'approche par la demande ne signifie pas une solution, mais une absence de solution.
En outre, si les discours qui promettent de diriger les instruments fiscaux vers tout le monde, comme "une pièce d'or pour chaque ménage" plutôt que vers le groupe à faible revenu, sont combinés à ce problème, la société trouvera l'injustice sociale, et non la justice sociale, sur ses genoux.
Si tout se passe bien et que la dette est trouvée, ce que l'on obtient en réalité, c'est un report de la crise. En fin de compte, la dette se transformera en une crise plus grave et frappera l'économie de plein fouet. En fait, l'économie de la demande peut être considérée comme fonctionnelle non pas dans les pays en développement, mais dans les pays financiarisés avancés, mais seulement en partie.
Le reste dépend du succès dans la mise en œuvre des politiques requises par le cadre correct établi par l'Alliance du peuple, et de sa capacité à faire preuve d'une administration astucieuse pour l'avenir.
L'Alliance nationale a rejeté ce cadre. Elle n'a pas embrassé la réalité turque. Elle est allée à son encontre. Parce qu'elle n'a jamais positionné l'économie au-delà de l'effet de levier de ses propres objectifs. Elle a fait des propositions qui signifiaient "buvez du lait ça suffit" pour les revenus les plus faibles et "soyez reconnaissants de pouvoir acheter une voiture grâce à nous" pour les revenus moyens. Elle n'a pas pu proposer de vision.
Cependant, avec sa proposition d'économie de l'offre, l'Alliance du peuple s'est fixée pour objectif de faire passer l'ensemble de la Türkiye dans la catégorie des revenus supérieurs à l'échelle mondiale. C'est ainsi qu'elle a attiré les électeurs.
La question n'est plus de savoir qui peut emprunter le mieux à l'étranger, mais d'assurer l'indépendance économique et la prospérité de la Türkiye.
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