
Les dirigeantes réunies samedi à Istanbul dans le cadre du Sommet international des femmes dans les gouvernements locaux ont signé la "Déclaration d’Istanbul sur Gaza", condamnant le génocide en cours dans la bande de Gaza et exprimant leur solidarité avec le peuple palestinien.
Organisé par le Parti de la justice et du développement (AK Parti), l’événement a rassemblé des mairesses, des élues municipales et des responsables locaux venues de plusieurs pays.
Elle souligne que la protection des civils, l’acheminement sans entrave de l’aide et le respect du droit international constituent des obligations contraignantes pour toutes les parties.
Le document dénonce la destruction délibérée des logements, écoles, hôpitaux et infrastructures vitales de Gaza, qualifiée à la fois de catastrophe humanitaire et d’attaque contre la dignité et l’avenir d’un peuple.
Le texte insiste sur la nécessité de placer leur leadership au cœur de toute aide et de tout effort de reconstruction, affirmant qu’une paix durable dépend de la participation effective des femmes à chaque niveau.
La déclaration rappelle que les villes ne sont pas de simples espaces physiques, mais des communautés vivantes façonnées par la mémoire, la culture, la foi et un destin partagé. À ce titre, les gouvernements locaux jouent un rôle essentiel, complémentaire à celui des États et des organisations internationales.
Dans cet esprit, les signataires expriment leur volonté de renforcer la solidarité entre villes et entre femmes, avec les municipalités de Gaza et de l’ensemble de la Palestine.
Depuis Istanbul, décrite comme un pont historique entre continents et cultures, le texte appelle la communauté internationale à agir de toute urgence.












