Mais le gouvernement, qui voit d'un mauvais œil l'addiction des plus jeunes aux écrans, a entrepris depuis 2021 un vaste durcissement réglementaire qui a fortement pénalisé le secteur.
En janvier, 115 jeux vidéo ont obtenu un feu vert pour une commercialisation, a indiqué vendredi l'administration de la presse et des publications. Ce nombre est le deuxième plus important depuis la reprise des autorisations.
La décision semble envoyer un signal positif aux géants du secteur, qui restent échaudés par un projet de durcissement des autorités en décembre.
Une directive visant à limiter les achats de jeux en ligne et à prévenir les comportements addictifs avait fait fondre des dizaines de milliards de dollars de capitalisation du secteur.
Le texte proposé par les autorités n'est depuis janvier plus accessible sur le site du régulateur, ce qui semble suggérer son abandon.
Le secteur reste néanmoins sous pression.
ByteDance, acteur incontournable des réseaux sociaux grâce à l'application TikTok, cherche quant à lui à se séparer de sa filiale jeux vidéo Nuverse.
Les autorités imposent depuis 2021 des restrictions drastiques imposées aux joueurs de moins de 18 ans.
Leur temps de jeu en ligne reste aujourd'hui limité à trois heures par semaine, ce qui porte un rude coup à la rentabilité du secteur.