Le Nigeria qui avait beaucoup fait tourner son effectif a sans doute payé le manque d'automatismes des joueurs alignés pour cette affiche dont il était le favori logique.
Comme on s'y attendait, les Super Eagles ont fait le siège du but bissao-guinéen mais ils ont buté sur un bloc défensif compact. Ils auraient pu obtenir un penalty à la demi-heure de jeu, lorsque la frappe de Sam Chukwueze a été contrée par le bras décollé de Nanu, mais la VAR n'a pas aidé Mme Bouchra Karboubi, première femme désignée arbitre centrale dans l'histoire de la CAN, à gérer ce fait de jeu.
A force de pousser, les Super Eagles ont été récompensés de leurs efforts sur un centre tendu de Moses Simon pour Osimhen, le pauvre Sanganté catapultant le ballon dans son propre but sous la barre (36e).
Informé de l'évolution favorable du score dans l'autre match, les hommes du très contesté José Peseiro ont ensuite monopolisé la balle et se sont créés une flopée d'occasions pour se mettre à l'abri. Mais les attaquants ont manqué de tranchant et de réalisme devant le but à l'instar d'Osimhen qui, seul face au but, a envoyé la balle hors du cadre (45e+3).
Le Ballon d'Or africain a été encore malchanceux sur une tête qui a tutoyé l'arête du but des Lycaons (56e) et privé d'un but par la VAR pour une main préalable (58e).
En face, la Guinée-Bissau, déjà battue lors des deux premières journées, n'a rien proposé pour inquiéter l'arrière-garde nigériane et quitte la compétition sur un zéro pointé, malgré un but qui aurait dû être validé, mais là encore, la VAR n'a pas aidé Bouchra Karboubi.