Pour la première fois depuis le début de ces négociations, qui ont repris la semaine dernière au Canada cinq mois après le dernier round au Kenya, des représentants de 175 pays ont discuté d'un texte qui servira de base à ce futur traité international devant entrer en vigueur d'ici la fin 2024.
L'objectif est de mettre fin au fléau de la pollution par le plastique que l'on retrouve partout, du sommet des montagnes aux profondeurs océaniques, dans le sang humain comme dans le lait maternel.
Les délégués quittent Ottawa avec la promesse de maintenir le dialogue et de tenir une série de consultations d'ici novembre avant un ultime round de négociations, en Corée du Sud.
Mme Dabrusin et d'autres représentants se sont félicités des progrès effectués à la table des négociations, notamment à propos de la formulation des mesures à prendre pour éliminer les déchets plastiques.
Bien qu'il y ait un large consensus sur la nécessité d'un traité, les militants écologistes qui plaident pour une réduction de la production de plastique sont en opposition avec les pays producteurs de pétrole et l'industrie du plastique, qui privilégient le recyclage.
A Ottawa, le Pérou et le Rwanda ont proposé une motion, qui n'a pas été adoptée, réduisant la production de plastique de 40% au cours des 15 prochaines années, conforme à l'accord de Paris sur le changement climatique.