Mais les principaux donateurs, dont l'Union européenne et les États-Unis, n'ont toujours pas précisé le montant qu'ils étaient prêts à verser.
Les observateurs estiment que le leadership climatique a fait défaut cette année, l'attention se portant ailleurs, alors même que des incendies, des inondations, des vagues de chaleur et des sécheresses ont frappé partout sur le globe.
Les pays tenus de payer - une liste de nations industrialisées établie en 1992 et réaffirmée dans l'accord de Paris - souhaitent que les riches économies émergentes contribuent également.
Cependant, pour les pays en développement, l'ajout de donateurs n'est pas le sujet.
La Chine, aujourd'hui le plus grand pollueur de la planète, verse déjà des fonds pour lutter contre le changement climatique, mais souhaite continuer à le faire selon ses propres conditions.
Face à l'impasse des premières discussions, l'Azerbaïdjan a demandé aux producteurs de combustibles fossiles de réunir un milliard de dollars pour l'action climatique, promettant d'être le premier donateur.
Amnesty International et des sénateurs américains ont exprimé leur inquiétude face à la récente vague de répression menée en Azerbaïdjan.
L'incertitude demeure sur le nombre de dirigeants internationaux attendus à Bakou. La COP29 est moins sous le feu des projecteurs que la précédente à Dubaï, et beaucoup considèrent que la COP30 au Brésil l'an prochain aura davantage de poids.