Burkina Faso/Fespaco: le long métrage Ashkal du Tunisien Youssef Chebbi, remporte l'Étalon d'or

09:445/03/2023, Pazar
MAJ: 6/03/2023, Pazartesi
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Youssef Chebbi, lors de la cérémonie au Burkina Faso. Crédit Photo: AFP
Youssef Chebbi, lors de la cérémonie au Burkina Faso. Crédit Photo: AFP

Le réalisateur tunisien, Youssef Chebbi, a remporté samedi 4 mars l’Étalon d’or de Yennenga (grand prix) du 28e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, le Fespaco, qui s’est clôturé, après une semaine de projections cinématographiques.

Grâce à son opus Ashkal, Youssef Chebbi repart avec le trophée d’or et la somme de 20 millions de FCFA (35 497 dollars).


Le réalisateur tunisien a reçu le trophée des mains du chef de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a présidé la cérémonie de clôture.


Youssef Chebbi succède ainsi au cinéaste somalien, Khadar Ahmed, qui a remporté en 2021, le prestigieux prix avec son film La femme du fossoyeur
.


L'Étalon d'argent a récompensé Sira de la réalisatrice burkinabè, Apolline Traoré, alors que l'Étalon de bronze a été décerné à la réalisatrice kényane, Angela Wamai pour son film Shimoni.


L’Étalon d’Or de Yennenga est le symbole de la consécration suprême de la meilleure œuvre cinématographique de la sélection officielle du Fespaco créé en 1969.


La 28e édition du Fespaco s’est ouverte samedi dernier, au Palais des sports de Ouaga 2000 dans la capitale burkinabè sous le thème:
"Cinémas d’Afrique et culture de la paix".

Au total 170 films étaient en compétition dont 15 en compétition long métrage pour le prestigieux prix de l’"Étalon d’Or de Yennenga".

Lancé en 1969 à Ouagadougou à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, qui se tient tous les deux ans, est devenu un rendez-vous culturel incontournable en Afrique.


Il a pour objectifs, entre autres, de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l’audiovisuel et contribuer à l’essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation.


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