- 14.11.2024, Perşembe
- 18:48
Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid.
Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, a déclaré jeudi que le Premier ministre Benyamin Netanyahu faisait perdre à Israël son plus grand partisan aux États-Unis.
C'est ce qui ressort d'un post du chef de l'opposition israélienne sur la plateforme X, en réaction aux critiques d'un sénateur américain à l'égard de la politique du Premier ministre israélien.
Plus tôt dans la journée de jeudi, le chef de la majorité au Sénat américain, Chuck Schumer, a attaqué le Premier ministre israélien en déclarant que
"Netanyahu s'est égaré et constitue un obstacle majeur à la paix, et a souvent cédé aux exigences des extrémistes".
Lapid a aussi écrit:
Le discours du sénateur Chuck Schumer est la preuve que Netanyahu perd un à un les plus grands partisans d'Israël aux États-Unis.
"Ce qui est pire, c'est qu'il le fait exprès"
, a affirmé le chef de l'opposition israélienne, avant d'ajouter:
"Netanyahu cause de graves dommages aux efforts nationaux visant à gagner la guerre (dans la bande de Gaza) et à maintenir la sécurité d'Israël".
Ces déclarations interviennent sur fond de l'escalade de la pression américaine sur Israël, exigeant que les civils de la Bande de Gaza ne soient pas pris pour cible et que l'aide humanitaire y soit augmentée.
Netanyahu avait déjà annoncé à plusieurs reprises que Tel Aviv n'arrêterait pas la guerre contre Gaza tant que trois objectifs ne seraient pas atteints: éliminer le Hamas, libérer les détenus israéliens et garantir que Gaza ne constitue pas une menace pour la sécurité d'Israël, déclarations qui ont provoqué la colère de Washington.
En ce quatrième jour du mois saint du Ramadan, Israël poursuit toujours ses opérations militaires meurtrières contre Gaza, menées depuis le 7 octobre 2023, avec le soutien américain. Les hostilités israéliennes ont fait des dizaines de milliers de victimes civiles, dont la plupart sont des femmes et des enfants, causant aussi une catastrophe humanitaire sans précédent et d'énormes destructions des infrastructures.
Pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, à cause de ses opérations militaires à Gaza. Un arrêt rendu en janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.
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