La fermeture du passage de Rafah a exacerbé les souffrances des habitants de la Bande de Gaza, qui sont environ 2,3 millions de Palestiniens, tandis que la guerre israélienne a contraint environ deux millions d'entre eux à fuir dans des conditions catastrophiques, en plus d'une grave pénurie d'approvisionnement en eau, en nourriture et en médecine.
L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré lundi, qu'un acheminement sûr et sécurisé de l'aide humanitaire à la Bande de Gaza est essentiel pour faire face à la grave pénurie d'eau à laquelle sont confrontées les familles déplacées, en particulier avec la hausse des températures.
L'organisation onusienne a indiqué dans un post sur la plateforme X que la santé et la vie des habitants de Gaza dépendaient d'un accès sans entrave à l'aide et d'un cessez-le-feu immédiat.
Dans un précédent post sur X, l'UNRWA a annoncé, le jour même, qu'Israël avait forcé 810 000 Palestiniens à se déplacer de force de la ville de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, au cours des deux dernières semaines.
Depuis le 6 mai, l'armée israélienne a lancé une attaque terrestre sur Rafah et annoncé le lendemain avoir le contrôle du côté palestinien du passage terrestre de Rafah, interdisant ainsi l'acheminement d'une aide humanitaire limitée à la base.
Avant l'attaque israélienne, il y avait environ 1,5 million de Palestiniens à Rafah, dont environ 1,4 million déplacés d'autres zones de la bande assiégée au cours des 18 dernières années.
La fermeture du passage de Rafah a exacerbé les souffrances des habitants de la Bande de Gaza, qui sont environ 2,3 millions de Palestiniens, tandis que la guerre israélienne a contraint environ deux millions d'entre eux à fuir dans des conditions catastrophiques, en plus d'une grave pénurie d'approvisionnement en eau, en nourriture et en médecine.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre contre Gaza, faisant environ 115 000 morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine ayant coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.
Israël poursuit la guerre malgré la publication d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à mettre fin immédiatement aux combats, et malgré le fait que la Cour internationale de Justice ait exigé des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.
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