Katrougalos a exhorté la communauté internationale à adopter une position plus active pour faire pression sur Israël afin de mettre fin aux hostilités et de convenir d'un cessez-le-feu immédiat.
Il a mis en lumière les récentes décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) qui ont déclaré illégale l'occupation des territoires palestiniens par Israël, affirmant que cela s'appliquait tant à la Cisjordanie qu'à la bande de Gaza.
Katrougalos a salué les efforts des instances judiciaires internationales, y compris la Cour pénale internationale (CPI), pour traiter la situation. Il a précisé que la demande du procureur de la CPI, Karim Khan, d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant est toujours en attente.
Le responsable de l'ONU a dénoncé les doubles standards dans la réponse de la communauté internationale aux attaques israéliennes sur Gaza. Il a averti que de telles approches pourraient saper le multilatéralisme et l'ONU elle-même.
Katrougalos a exprimé sa déception face à certains pays qui agissent contre les affaires portées devant les tribunaux internationaux et continuent de vendre des armes à Israël.
Concernant la division au sein de l'UE, il a déclaré que des pays comme l'Espagne et l'Irlande appelaient à la fin du conflit et à la reconnaissance de l'État palestinien, tandis que d'autres restaient silencieux.
Bien que des pays comme la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie et le Royaume-Uni aient annoncé l'arrêt des ventes d'armes à Israël, les rapports des médias internationaux suggèrent le contraire.
Malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël a poursuivi son offensive brutale sur la bande de Gaza après une attaque du mouvement palestinien Hamas le 7 octobre dernier.
L'offensive israélienne a déplacé presque toute la population du territoire, dans un contexte de blocus continu qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments.
Israël fait également face à des accusations de génocide pour ses actions à Gaza devant la CIJ.