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Le membre le plus important de la commission, le représentant Jim McGovern (D-MA), s'exprime lors d'une audience de la commission des règles de la Chambre des représentants pour discuter d'un projet de loi qui sanctionnerait la Cour pénale internationale (CPI), au Capitole, le 3 juin 2024, à Washington, DC.
La Chine a pris mercredi des sanctions pour "ingérence" contre un influent parlementaire américain, Jim McGovern, farouche soutien des Tibétains.
Le Congrès américain a adopté le mois dernier une loi bipartisane qui renforce le soutien des États-Unis au Tibet, territoire himalayen où Pékin est accusé d'atteintes aux droits de l'homme. Jim McGovern est l'un des auteurs du texte.
Sanctions chinoises contre Jim McGovern
"Le représentant démocrate du Massachusetts au Congrès américain, Jim McGovern, s'est fréquemment immiscé ces dernières années dans les affaires intérieures de la Chine"
, a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères, fustigeant
"une atteinte à la souveraineté, à la sécurité et aux intérêts"
du pays. Les sanctions, qui entrent en vigueur ce mercredi, prévoient notamment un gel de ses avoirs en Chine et une interdiction d'entrée sur le territoire chinois ainsi qu'à sa famille.
Contexte historique et politique du Tibet
La Chine exerce un contrôle draconien sur l'accès au Tibet, région qu'elle considère comme une partie inaliénable de son territoire. Pékin a récupéré le contrôle du Tibet en 1951, avant le départ en exil en 1959 du dalaï-lama. Le Tibet était auparavant largement autonome, après la chute de la dynastie chinoise Qing qui dura trois siècles.
Le texte adopté par le Congrès américain encourage Pékin à reprendre les pourparlers, interrompus en 2010, avec les dirigeants tibétains. La Chine avait alors dénoncé une
dans ses affaires.
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