Suspension de trois commandants de la loi martiale en Corée du Sud

12:186/12/2024, vendredi
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Des soldats tentent d'entrer dans l'Assemblée nationale à Séoul le 4 décembre 2024, après que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré la loi martiale d'urgence.
Crédit Photo : STR / YONHAP / AFP
Des soldats tentent d'entrer dans l'Assemblée nationale à Séoul le 4 décembre 2024, après que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré la loi martiale d'urgence.

Au moins trois commandants de la loi martiale ont été suspendus de leurs fonctions en Corée du Sud vendredi, dans ce qui semble être une mesure de contrôle des dégâts prise par le président Yoon Suk Yeol.

Le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé la suspension des généraux de division Lee Jin-woo, commandant du Commandement de la défense de la capitale, Kwak Jong-geun, commandant du Commandement des forces spéciales, et Yeo In-hyeong, commandant du Commandement de contre-espionnage des forces armées.

Selon l’agence de presse Yonhap, ces trois officiers sont accusés d'avoir déployé des troupes au parlement mardi, suite à l'annonce par Yoon de l'instauration de la loi martiale dans le pays.


Cependant, cette décision a été annulée après que des parlementaires de l'opposition se sont précipités au parlement, où 190 d'entre eux ont voté contre la mesure de Yoon.


Une tentative qualifiée de "coup d'État personnel"


Kim Yong-hyun, qui a été démis de ses fonctions de ministre de la Défense jeudi, a assumé la responsabilité de cette tentative avortée, qualifiée de
"coup d'État personnel"
par le principal parti d'opposition démocratique.

Park An-su, nommé commandant de la loi martiale, a également présenté sa démission, laquelle est encore
"en cours d'examen"
par le ministère de la Défense.

Un président sous pression croissante


Le président Yoon Suk Yeol fera face à un vote de destitution au parlement ce samedi. Par ailleurs, la police a ouvert une enquête contre lui pour des accusations de trahison.


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