Steinmeier: Il n'y a pas de sécurité pour Israël sans une solution politique à deux États

L'armée israélienne a exécuté des centaines de personnes déplacées, malades et blessées lors de son raid contre le complexe médical Nasser dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, au cours d'une opération militaire qui a duré quatre mois, selon les déclarations du bureau des médias de Gaza, mercredi soir.

Les étudiants de l’Université Sciences Po, l'une des écoles les plus prestigieuses de France, ont organisé une manifestation pour exprimer leur soutien à la Palestine.

Deux autres universités américaines ont établi leurs campements ce mercredi pour protester contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a appelé à mettre fin aux manifestations de soutien à la Palestine dans les universités américaines.

Dans cette enquête, nous plongeons dans le portrait d'Ilan Choucroun, un citoyen franco-israélien au centre de la controverse liée au conflit de Gaza. Originaire de Nice, Choucroun a volontairement intégré l'armée israélienne, accusée de commettre l'un des pires massacres de civils du XXIe siècle. Nous découvrons un individu apparemment fier de son service militaire, affichant des photos sur les réseaux sociaux où il pose armé et souriant à Gaza. Ce comportement soulève des questions sur les actions auxquelles il a pris part et qui ont entraîné la mort de milliers de femmes et d'enfants palestiniens. De plus, Choucroun entretient des liens étroits avec des entreprises et des associations françaises, suscitant ainsi des interrogations sur le soutien accordé à ceux impliqués dans des crimes de guerre. Il remercie ouvertement des employeurs français et des contributeurs financiers, soulignant ainsi les ramifications de son engagement militaire jusqu'au sol français. Cette enquête révèle une réalité troublante: malgré les accusations de crimes de guerre, les soldats franco-israéliens semblent bénéficier d'une impunité totale en France, pouvant travailler dans des entreprises françaises, recevoir le soutien d'associations françaises et même afficher leur soutien public sans craindre des répercussions. Cela soulève des questions cruciales sur la responsabilité des autorités françaises dans la surveillance de leurs ressortissants impliqués dans des crimes de guerre à Gaza. Alors que la communauté internationale condamne les violations des droits de l’Homme, cette enquête met en lumière un aspect souvent ignoré de la complicité et de l'impunité persistante.