Il a appelé à la reddition des alliés du général Abdel Fattah al-Burhane, son principal rival, à la tête de l'armée et chef de facto du pays.
La guerre entre l'armée soudanaise et les FSR a commencé le 15 avril et a déjà fait plus de 3.900 morts à travers le pays, selon l'ONG Acled, et plus de 3,5 millions de déplacés et réfugiés d'après un dernier bilan de l'ONU.
Vendredi, des témoins à Khartoum ont fait état de tirs de roquettes et de frappes aériennes dans des quartiers densément peuplés. Dans le sud de la capitale, un habitant a fait état d'explosions à l'intérieur d'une usine militaire.
Piégés par les affrontements, plusieurs millions d'habitants de la capitale Khartoum vivent enfermés chez eux, soumis à de sévères pénuries d'eau, de nourriture et d'électricité par une chaleur étouffante.
Des obus sont tombés sur des maisons de civils.
Des combats avaient été déjà signalés jeudi à Nyala et vendredi dernier, 16 civils y ont été tués dans des échanges de tirs entre l'armée et les paramilitaires.
Des villes et des villages entiers ont été détruits au Darfour, un fief des FSR déjà meurtri dans les années 2000 par une guerre civile sanglante.