- 26.11.2024, Salı
- 00:46
Le Sénat français est actuellement secoué par une affaire de mœurs hors du commun, impliquant une sextape, des accusations de chantage et un licenciement.
Cet épisode sulfureux, révélé par Le Canard enchaîné le 7 février, met en lumière des agissements inappropriés au sein de cette haute institution.
Selon le journal, l'affaire concerne un ancien sénateur et une assistante médicale, dont les agissements questionnent l'éthique et la déontologie au sein du Sénat.
Le Canard enchaîné a indiqué que l'origine de cette affaire remonte à octobre 2023, lorsque le service des ressources humaines du Sénat a reçu une plainte d'un médecin de l'institution. Ce dernier, en poste depuis 5 ans au Palais du Luxembourg, a rapporté le comportement douteux de son assistante médicale, se vantant d'être
"intouchable"
et
"protégée par un parlementaire très influent".
La preuve de ces allégations résiderait dans une vidéo compromettante montrant l'ex-sénateur dans une situation intime avec cette assistante médicale qui filme la scène à laquelle elle participe, dans le bureau du sénateur. Cette dernière aurait utilisé la sextape comme levier pour exercer du chantage et favoriser sa carrière.
Le Canard enchaîné, s'appuyant sur des sources internes, affirme que cette vidéo a conduit à une augmentation salariale substantielle de 45 % pour l'assistante, orchestrée par le sénateur impliqué.
Les ramifications de cette révélation sont multiples et troublantes. Le médecin à l'origine de l'alerte fait face à une procédure de licenciement suspecte, accusé de divers manquements professionnels. Ces accusations semblent cependant être une rétorsion liée à son rôle de lanceur d'alerte dans l'affaire de la sextape.
De plus, selon le journal, le président du Sénat, Gérard Larcher, aurait vu la vidéo avant de tenter de minimiser et de dissimuler l'affaire, soulevant des questions sur la gestion des crises et la culture institutionnelle au sein du Sénat.
Cette affaire expose non seulement des comportements individuels répréhensibles, mais aussi des dysfonctionnements systémiques au sein d'une des plus hautes institutions de la République Française.
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