ÉDITION:

Sept Français sur dix opposés à une hausse des impôts

14:2720/09/2024, vendredi
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 Le locataire de Matignon a récemment qualifié la situation budgétaire de l'État français de "très grave", évoquant la possibilité de nouvelles taxes sur les entreprises et les ménages aisés.
Crédit Photo : FRED TANNEAU / AFP
Le locataire de Matignon a récemment qualifié la situation budgétaire de l'État français de "très grave", évoquant la possibilité de nouvelles taxes sur les entreprises et les ménages aisés.

Un récent sondage Odoxa-Backbone commandé par un journal quotidien français montre que 71 % des Français sont fermement opposés à une augmentation des impôts, une option actuellement examinée par le nouveau Premier ministre Michel Barnier.

Le locataire de Matignon a récemment qualifié la situation budgétaire de l'État français de
"très grave"
, évoquant la possibilité de nouvelles taxes sur les entreprises et les ménages aisés.

Cependant, il a assuré qu'il n'y aurait
"pas de hausse d'impôts pour les classes moyennes",
selon des déclarations de Gabriel Attal.

Malgré cette assurance, une majorité de Français (55 %) estiment déjà payer trop d'impôts.

Le sentiment d'opposition est particulièrement fort chez les sympathisants du parti d'extrême droite Rassemblement national (73 %), alors que la France Insoumise (gauche), qui plaide pour une fiscalité plus progressive, n'échappe pas non plus à cette tendance, avec 78 % de ses électeurs contre une hausse générale.

Le Parti socialiste et les Écologistes se montrent un peu moins catégoriques, avec respectivement 65 % et 64 % de leurs sympathisants opposés à une augmentation des impôts.


De manière surprenante, seulement 51 % des soutiens du parti Renaissance rejettent cette idée, malgré le positionnement fiscal historique d'Emmanuel Macron contre de nouvelles taxes.


Ce débat intervient dans un contexte de déficit public élevé (5,6 % du PIB en 2024), alors que la population soutient d'autres pistes pour équilibrer les finances: 91 % des sondés se disent favorables à une réduction du train de vie de l'État et 78 % à une augmentation des impôts pour les plus riches.

Pendant que Michel Barnier continue de jongler entre les exigences budgétaires et la pression populaire, la question de savoir si le gouvernement pourra éviter une crise politique reste ouverte, selon le Figaro.


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