- 20.11.2024, mercredi
- 07:06
Le guide spirituel de la révolution islamique d'Iran, Ali Khamenei, s'exprime à Téhéran après la frappe iranienne en Israël, le 2 octobre 2024.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a accusé mercredi l'Iran d'aggraver la situation au Moyen-Orient après que Téhéran a lancé une série de missiles sur Israël la nuit précédente.
"Les attaques iraniennes à la roquette contre Israël doivent être condamnées dans les termes les plus forts. Cela menace d'aggraver encore davantage la situation déjà tendue au Moyen-Orient"
, a déclaré Scholz dans un communiqué.
"L'Iran risque d'embraser toute la région — cela doit être évité à tout prix. Le Hezbollah et l'Iran doivent cesser immédiatement leurs attaques contre Israël"
, a-t-il exigé.
Selon Scholz, ce n'est que
"grâce aux forces de défense aérienne israéliennes et à leurs alliés"
que l'attaque a été
"largement repoussée".
"En collaboration avec nos partenaires, nous continuerons à œuvrer pour négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah"
, a annoncé Scholz.
"Un tel cessez-le-feu doit être le point de départ pour la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui stipule clairement que le Hezbollah doit se retirer de la zone frontalière avec Israël."
Selon le chancelier allemand, cela permettrait
"de préparer le retour des habitants dans le nord d'Israël et, en même temps, d'ouvrir la voie à la consolidation de l'État libanais."
Il a souligné que, près d'un an après l'attaque surprise du 7 octobre par le mouvement palestinien Hamas contre Israël, les otages restant à Gaza doivent
"être une incitation pour tous à parvenir à un accord"
, basé sur les propositions annoncées par le président américain Biden à la fin du mois de mai.
L'Iran avait précédemment tiré plusieurs missiles sur Israël mardi soir. Il s'agissait de la deuxième réponse directe de l'Iran après une attaque avec des centaines de drones en avril.
L'Iran a tiré environ 180 missiles balistiques sur Israël dans un contexte de tensions accrues entre les deux rivaux régionaux, Téhéran ayant déclaré qu'il s'agissait d'un
"acte de légitime défense"
, tandis que Tel Aviv a juré de se venger de cette salve.
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