Il faut allouer un nouveau fonds international financé par les bailleurs de fonds, et s'efforcer d'annuler les dettes qui pèsent sur les pays africains.
La Tunisie peine à faire face à l’augmentation remarquable du nombre de migrants irréguliers transitant par ce pays dans le but de traverser la Méditerranée vers l'Europe, en particulier vers les côtes italiennes, en raison des répercussions des crises économiques et politiques dans le pays africain et dans d'autres pays du continent, en particulier en Afrique sub-saharienne.
Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion au Palais de Carthage, à laquelle ont participé le président Saïed, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la première ministre italienne, Georgia Meloni, et le premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
La Tunisie traverse une grave crise économique, exacerbée par les répercussions de la pandémie de coronavirus, le coût élevé des importations d'énergie et de matériaux de base en raison de la guerre russo-ukrainienne, et une augmentation du nombre de migrants en situation irrégulière sur son territoire.