- 15.11.2024, vendredi
- 01:47
Un manifestant applaudit près du drapeau palestinien sous l'inscription "Liberté" au sommet du Monument à la République lors d'une manifestation appelant à la paix à Gaza, place de la République à Paris, le 22 octobre 2023. Crédit photo: EMMANUEL DUNAND / AFP
Des centaines de personnes voire des milliers, se sont rassemblées, dimanche, place Masséna à Nice, à la Place de la République à Paris et dans la capitale belge, Bruxelles, en soutien à la cause et au peuple palestinien.
Des centaines de Niçois ont manifesté en solidarité avec le peuple palestinien, en dépit de l'interdiction de la manifestation par le préfet et la justice.
Les protestataires ont choisi de braver cette interdiction et d'investir les rues de la cité phocéenne, selon la correspondante d'Anadolu présente sur place.
En colère, ils ont brandi les drapeaux palestiniens et scandé des slogans tels que
''Israël assassin''
,
"Free Palestine"
ou encore
"la France complice"
, malgré un dispositif sécuritaire très imposant.
Toujours selon la correspondante d'Anadolu, le rassemblement a dégénéré en de violents affrontements avec la police qui est intervenue pour disperser les manifestants, présents pour faire part de leur soutien à la Palestine.
Les forces de l’ordre ont empêché les manifestants d’accéder aux abords de la mairie où le drapeau d'Israël est accroché à l’initiative du maire, Christian Estrosi, depuis le début de la guerre.
Les deux organisatrices de la manifestation, Hager Barkous et Amira Zaiter, ont été interpellées, ont affirmé des sources à AA.
Au micro d'Anadolu, un protestataire a dénoncé
''la colonisation et la lâcheté des pays colonisateurs''
sur la situation à Gaza.
Il convient de rappeler que le Conseil d’État français a confirmé l’interdiction de la manifestation pro-palestinienne prévue dimanche à 15 heures à Nice.
La plus haute juridiction administrative du pays a, en effet, estimé que les éléments invoqués ne sont pas de nature à démontrer que le préfet des Alpes-Maritimes
''aurait, en prononçant l’interdiction de la manifestation en cause, porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifestation''.
Paris
Paris
Associatifs, politiques, militants et simples citoyens ont scandé chants et slogans en solidarité avec la population palestinienne bombardée à Gaza.
"Israël assassin, Macron complice"
ou encore
"libérez la Palestine"
, a scandé la foule. Des pancartes dénonçant
"un génocide"
et
"des massacres"
ont été brandies par des milliers de manifestants.
Parmi les organisations présentes, l'Union Juive Française pour la Paix (UJFP), l'Association France Palestine Solidarité (AFPS) ou encore la Confédération Générale du Travail (CGT) étaient mobilisées pour réclamer un cessez-le-feu.
C'est la première manifestation pro-palestinienne autorisée à Paris par la préfecture, celle de jeudi ayant été interdite dans un premier temps par la préfecture avant d'être autorisée par le Conseil d'État.
Aucun incident n’a, à ce stade, été signalé par les correspondants d’Anadolu présents sur place, ou par les autorités préfectorales.
Bruxelles
Bruxelles
Près de 10 000 personnes ont manifesté, dimanche, dans la capitale belge, Bruxelles, siège de la plupart des institutions de l'Union européenne, en solidarité avec la Palestine.
Les manifestants ont appelé à soutenir le peuple palestinien et à dénoncer les attaques israéliennes.
Dans des discours prononcés lors de la manifestation, les protestataires ont accusé l'Union européenne de complicité dans les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza.
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