Pyongyang a nié à plusieurs reprises fournir des armes à Moscou. En juin, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président russe Vladimir Poutine ont toutefois signé un accord prévoyant une aide militaire réciproque en cas d'attaque.
Dans le cadre du sommet de l'Otan, Séoul et son allié Washington se sont par ailleurs accordés pour mettre en œuvre un vaste système de dissuasion dans la péninsule coréenne afin de répondre aux menaces nucléaires de la Corée du Nord.
Le cabinet présidentiel sud-coréen a expliqué que Séoul et Washington conduiraient des exercices militaires ensemble dans le but d'appliquer ces directives, qui officialisent le déploiement d'armements nucléaires américains sur et autour de la péninsule coréenne, en dissuasion mais aussi pour une éventuelle riposte.
Après que la Corée du Nord a envoyé des séries de ballons chargés d'ordures chez sa voisine du Sud, Séoul a suspendu le mois dernier un accord militaire visant à réduire les tensions et repris ses exercices de tirs réels près de la frontière.