Président israélien: ''Il n'y aura pas de victoire à Gaza sans le retour des personnes kidnappées''

17:5717/03/2024, Pazar
MAJ: 17/03/2024, Pazar
AA
L'ambassadeur d'Israël aux Pays-Bas Modi Ephraim (G) et le président israélien Isaac Herzog (C) participant à la cérémonie d'ouverture du musée national de l'Holocauste, à la synagogue portugaise d'Amsterdam, le 10 mars 2024.
Crédit Photo : Patrick van Emst / ANP / AFP
L'ambassadeur d'Israël aux Pays-Bas Modi Ephraim (G) et le président israélien Isaac Herzog (C) participant à la cérémonie d'ouverture du musée national de l'Holocauste, à la synagogue portugaise d'Amsterdam, le 10 mars 2024.

Le président israélien Isaac Herzog a déclaré dimanche ''qu'il n'y aura pas de victoire à Gaza sans le retour des otages''.

C'est ce qui ressort de son discours prononcé sur le Mont Herzl, lors d'une cérémonie commémorative en l'honneur des soldats israéliens perdus dans les guerres et les batailles, suivie par Anadolu.


''Nous ressentons une immense douleur chaque fois qu'on nous annonce la mort d'un citoyen ou d'un soldat là-bas, à Gaza. Le lieu de sépulture est encore inconnu",
a-t-il lancé.

Et d'ajouter,
''nous sommes déterminés à gagner cette bataille et il n'y aura pas de victoire sans le retour des citoyens et des soldats kidnappés, vivants ou tués et dont le lieu de sépulture est inconnu. Il est de notre devoir de les localiser et de les restituer afin qu'ils soient enterrés en Israël''.

De son côté, le ministre israélien de la Défense Yoav Galant a déclaré dans un discours prononcé lors de la même cérémonie que
"la pression militaire lors des manœuvres terrestres est la clé non seulement de la réussite opérationnelle, mais aussi du retour des personnes enlevées par des moyens opérationnels ou par le biais des négociations".

''L'institution sécuritaire sous ma direction est obligée de profiter de toutes les opportunités, y compris celle actuelle (en référence aux négociations en cours), pour le retour des personnes kidnappées'',
a-t-il expliqué.

Il a, en ce sens, exprimé la détermination d'Israël à
''éliminer le régime du Hamas, à dissoudre ses capacités militaires et autoritaires et à ramener les personnes kidnappées".

Le Qatar et l'Égypte, avec l'aide des États-Unis, assurent la médiation entre Israël et le Hamas, afin de parvenir à un nouvel accord de cessez-le-feu à Gaza et à l'échange de prisonniers.

Israël estime qu'il y a plus de 125 prisonniers à Gaza, alors qu'il détient au moins 8 800 Palestiniens dans ses prisons, selon des sources officielles des deux parties.


Dans ce contexte, le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz a affirmé que
''la question des otages est la priorité absolue du ministère des Affaires étrangères''.

''Nous paierons, bien évidemment, le prix pour la libération des femmes et des hommes kidnappés, mais la ligne rouge la plus claire est qu'Israël n'acceptera pas de mettre fin à la guerre'',
a-t-il confirmé dans une déclaration au journal israélien Yediot Aharonot.

Concernant une éventuelle opération terrestre israélienne à Rafah, Katz a déclaré : '


En fin de compte, nous ne pouvons pas gagner cette guerre sans entrer dans Rafah.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour
"génocide".

Israël a également imposé un blocus total sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l'enclave palestinienne, au bord de la famine.

La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.


Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.


À lire également :









#Israel
#personnes kidnappées
#fin de la guerre
#Palestine
#Gaza
#génocide