Pékin met en garde contre un retour de bâton après des restrictions américaines

16:441/02/2024, Thursday
MAJ: 1/02/2024, Thursday
AFP
Le Pentagone a inscrit à sa liste noire plusieurs entreprises chinoises, dont YMTC, l'un des plus grands fabricants chinois de semi-conducteurs, secteur qui fait l'objet d'une âpre rivalité avec Pékin.
Crédit Photo : X /
Le Pentagone a inscrit à sa liste noire plusieurs entreprises chinoises, dont YMTC, l'un des plus grands fabricants chinois de semi-conducteurs, secteur qui fait l'objet d'une âpre rivalité avec Pékin.

La Chine a mis en garde jeudi les États-Unis contre un retour de bâton après de nouvelles restrictions à l'encontre d'entreprises chinoises suspectées d'être liées à l'armée.

Washington a placé ces dernières années sur liste noire des entreprises chinoises jugées problématiques par les États-Unis pour leur couper l'approvisionnement en technologies américaines sensibles, dans un contexte de rivalité entre les deux premières puissances.


Mercredi, le Pentagone a inscrit à sa propre liste plusieurs entreprises chinoises, dont YMTC, l'un des plus grands fabricants chinois de semi-conducteurs, secteur qui fait l'objet d'une âpre rivalité avec Pékin.

Cette mesure exclut ces entreprises de tout futur contrat militaire américain et les soumet à une surveillance accrue. Pékin a sans surprise condamné l'initiative.

"Cette décision va à l'encontre du principe de concurrence et des règles économiques et commerciales internationales"
en vigueur, a fustigé Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise invité à réagir. Cela
"nuira aux intérêts des entreprises et investisseurs américains et au final se retournera"
contre les États-Unis, a mis en garde le porte-parole lors d'un point presse régulier.

Outre YMTC, figurent sur la liste noire publiée mercredi Megvii, une entreprise d'intelligence artificielle (IA) déjà sanctionnée par les États-Unis, et Chengdu JOUAV, un fabricant de drones. Le géant des télécoms Huawei et le principal fabricant chinois de semi-conducteurs Smic, tous deux déjà sous sanctions américaines, figurent également sur cette nouvelle liste.


À lire également:



#Chine
#diplomatie
#technologies
#informatique
#composants
#USA
#Wang Wenbin
#Asie