Palestine: Prière funéraire sur Aysenur Ezgi Eygi à Naplouse

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Une cérémonie funéraire a été organisée le 9 septembre 2024 dans la ville de Naplouse pour Aysenur Ezgi Eygi, 26 ans, citoyenne turco-américaine, qui a été tuée d'une balle dans la tête par des soldats israéliens en Palestine occupée.

Des centaines de Palestiniens ont rendu hommage à Aysenur Ezgi Eygi, une activiste turco-américaine tuée par les forces israéliennes lors d'une manifestation en Palestine occupée.

Des centaines de Palestiniens de la ville de Naplouse, en Palestine occupée, ont rendu un dernier hommage, lundi, à l'activiste turco-américaine Aysenur Ezgi Eygi, tuée vendredi par les forces israéliennes.

Le cortège funèbre a débuté à l'hôpital gouvernemental de Rafidia à Naplouse, les participants traversant plusieurs rues en scandant des slogans condamnant les actions israéliennes et louant les soutiens étrangers.

Les participants ont accompli la prière funéraire, dirigée par le gouverneur de Naplouse, Ghassan Daghlas, avec la participation de dirigeants de diverses factions palestiniennes et une large affluence du public.

Le corps, porté sur les épaules, était enveloppé dans le drapeau palestinien, avec la tête couverte par le keffieh palestinien traditionnel.

Le corps d'Eygi devrait être transporté en Türkiye.

Eygi, 26 ans, citoyenne à la fois de la Türkiye et des États-Unis, a été abattue par les forces israéliennes lors d'une manifestation, vendredi, contre les colonies israéliennes illégales dans la ville de Beita, en Palestine occupée.

Tôt lundi, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Oncu Keceli, a annoncé que son pays travaille pour faciliter la restitution du corps d'Eygi.

"Nous poursuivons les démarches nécessaires pour remettre le corps de notre citoyenne Aysenur Ezgi Eygi, tuée par des soldats israéliens en Cisjordanie, à sa famille pour l'inhumation",

a écrit Keceli sur X.

L'armée israélienne n'a pas encore commenté les détails de l'incident ou les résultats de l'autopsie.

Le meurtre d'Eygi rappelle le cas de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, tuée dans des circonstances similaires en 2022.