Pakistan: la police dément l'arrestation du chef du parti d'Imran Khan

13:5622/07/2024, Monday
AFP
Omar Ayub Khan (à gauche), chef de l'opposition pakistanaise, s'adresse aux médias sous le regard de Gohar Ali Khan, avocat de l'ancien premier ministre Imran Khan et président du parti Pakistan Tehreek-e-Insaaf (PTI) de M. Khan, lors d'une conférence de presse à Islamabad, le 15 juillet 2024.
Crédit Photo : Aamir QURESHI / AFP
Omar Ayub Khan (à gauche), chef de l'opposition pakistanaise, s'adresse aux médias sous le regard de Gohar Ali Khan, avocat de l'ancien premier ministre Imran Khan et président du parti Pakistan Tehreek-e-Insaaf (PTI) de M. Khan, lors d'une conférence de presse à Islamabad, le 15 juillet 2024.

La police a démenti auprès de l'AFP avoir arrêté lundi le chef du parti d'Imran Khan, l'ancien Premier ministre pakistanais emprisonné, tout en confirmant avoir effectué une descente dans les locaux de ce parti d'opposition et arrêté un autre responsable.

Des chaînes de télévision locales avaient auparavant annoncé l'arrestation de Gohar Ali Khan, un avocat, à Islamabad lors d'une descente de police dans les locaux du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), parti dont le gouvernement compte réclamer l'interdiction. Mais un responsable de la police a affirmé à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que ce dernier n'avait pas été arrêté.


Il a toutefois confirmé la descente de police, ainsi que l'arrestation de Raoof Hassan, l'un des membres fondateurs du PTI, chargé du département presse, annoncée par des médias locaux.
"La police a arrêté Raoof Hassan, mais pas Gohar Ali Khan"
, a déclaré cette source policière.

La police a empêché l'accès aux locaux du PTI et a amené des membres du parti dans des fourgons, a constaté un journaliste de l'AFP. Le gouvernement pakistanais compte réclamer l'interdiction du parti politique d'Imran Khan, avait déclaré lundi dernier le ministre de l'Information après des décisions de justice favorables à l'ancien responsable.

Imran Khan, 71 ans, est empêtré dans une série d'affaires judiciaires depuis qu'il a quitté le pouvoir en 2022, une campagne destinée à l'empêcher de revenir aux affaires, selon lui. Il reste emprisonné mais a été récemment acquitté d'une condamnation à sept ans de prison pour mariage illégal en vertu de la loi islamique. La Cour suprême a également accordé au PTI une vingtaine de sièges supplémentaires au Parlement.


Ces deux décisions ont été perçues comme un coup majeur pour le gouvernement de coalition de Shehbaz Sharif. Les candidats du PTI avaient remporté le plus de sièges aux législatives de février, mais celles-ci avaient été finalement remportées par une coalition de partis considérés comme proches de l'armée.


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