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La présidente du Parlement ougandais, Anita Among, deux anciennes ministres pour la région de Karamoja, Mary Goretti Kitutu et Agnes Nandutu, ainsi qu'Amos Lugolobi, ancien ministre d'État, sontsanctionnés par Washington pour corruption et violations et droits humains.
Les États-Unis ont annoncé jeudi imposer des sanctions contre cinq hauts responsables ougandais en raison d'accusations de corruption ou de violations des droits humains dans leur pays.
Quatre d'entre eux ne peuvent plus voyager aux États-Unis en raison de faits de
"corruption significative". "Ces quatre responsables ont abusé de leur fonction publique pour leur bénéfice personnel, au détriment des Ougandais",
a déclaré dans un communiqué Matthew Miller, le porte-parole du département d'État américain.
La présidente du Parlement ougandais, Anita Among, deux anciennes ministres pour la région de Karamoja, Mary Goretti Kitutu et Agnes Nandutu, ainsi qu'Amos Lugolobi, ancien ministre d'État, sont les quatre personnes visées.
Le cinquième responsable, Peter Elwelu, ancien commandant adjoint de l'armée (Forces de défense des peuples d'Ouganda, UPDF), est déclaré inéligible à un visa américain
"en raison de son implication dans des violations flagrantes des droits humains"
, ajoute le communiqué.
M. Elwelu a été impliqué, lorsqu'il occupait cette fonction, dans des exécutions extrajudiciaires commises par l'UPDF, ajoute le département d'État.
Washington prévoit d'imposer d'autres restrictions de visa à l'encontre de plusieurs autres responsables ougandais pour avoir
"miné le processus démocratique et réprimé des membres de populations marginalisées ou vulnérables en Ouganda",
ajoute le communiqué.
Le Royaume-Uni a également pris des sanctions, restrictions de voyage et saisies de biens, à l'encontre d'Anita Among, Mary Goretti Kitutu, Agnes Nandutu et Amos Lugolobi le mois dernier.
Le Parlement ougandais avait alors rejeté les accusations visant Anita Among, soulignant que celle-ci n'avait
"jamais été inculpée pour corruption"
et que la
de ces sanctions était son soutien à la loi anti-homosexualité, récemment promulguée par Kampala.
Selon Londres, Mmes Kitutu et Nandutu ont
"volé des milliers de plaques de tôles"
destinées à la construction de logements à bas prix dans la région du Karamoja, afin de les offrir
"à des personnalités politiques et à leurs familles".
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