Nouvelle attaque israélienne contre une école de l'ONU: au moins 18 morts à Gaza

La rédaction
09:4312/09/2024, jeudi
MAJ: 12/09/2024, jeudi
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Le bilan de l'attaque israélienne contre une école gérée par l'ONU et abritant des civils déplacés s'est alourdi à 18 morts et plusieurs blessés à Gaza, le 12 septembre 2024.
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Le bilan de l'attaque israélienne contre une école gérée par l'ONU et abritant des civils déplacés s'est alourdi à 18 morts et plusieurs blessés à Gaza, le 12 septembre 2024.

Au moins 18 personnes ont perdu la vie, mercredi, après une attaque israélienne contre une école de l'ONU abritant des civils déplacés dans le centre de la Bande de Gaza, selon le bureau des médias du gouvernement de Gaza.

Parmi les victimes, des membres du personnel de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), bien que leur nombre n'ait pas été précisé.


La Défense civile palestinienne a rapporté que l'attaque ciblant l'école Al-Jaouni, située dans le camp de réfugiés de Nuseirat, a fait plusieurs victimes, dont des femmes et des enfants. C’est la cinquième fois que cette école est touchée depuis le 7 octobre 2023, dans le cadre de l'offensive israélienne en cours contre Gaza.


Selon les autorités locales, l'école abritait plus de 5 000 civils déplacés. Le bureau des médias a qualifié l'attaque de
"47e massacre"
perpétré par Israël dans le camp de Nuseirat, où vivent plus de 250 000 personnes.

Israël a frappé plus de 18 écoles et centres d'hébergement dans ce même camp depuis le début de l'offensive. Des installations civiles, telles que des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte, sont régulièrement prises pour cibles par l'armée israélienne, selon les autorités locales.

Cela pourrait constituer une violation des règles de la guerre, qui prohibent les attaques contre des cibles civiles.


Le mois dernier, une frappe israélienne sur l'école Al-Taba'een, à Gaza, a causé la mort de plus de 100 personnes et blessé des dizaines d'autres.


Israël ignore les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, poursuivant son offensive qui a fait près de 41 000 morts depuis le 7 octobre.

Le blocus imposé à Gaza a également provoqué de graves pénuries alimentaires, ainsi que d'eau potable et de médicaments, plongeant l'enclave dans une crise humanitaire. Israël est accusé de
"crime de génocide"
devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour les exactions commises par son armée à Gaza.

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