Nord de Gaza: 40 Palestiniens massacrés dans le bombardement d'une maison à Jabalia

10:361/12/2024, Pazar
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Un garçon palestinien observe depuis une pièce endommagée adjacente à un bâtiment détruit lors d'une frappe israélienne sur le quartier de Shujaiyah dans la ville de Gaza, dans le nord de la bande de Gaza, le 30 novembre 2024.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Un garçon palestinien observe depuis une pièce endommagée adjacente à un bâtiment détruit lors d'une frappe israélienne sur le quartier de Shujaiyah dans la ville de Gaza, dans le nord de la bande de Gaza, le 30 novembre 2024.

La Défense civile de Gaza a annoncé, samedi, que plus de 40 Palestiniens avaient été tués à la suite d'un bombardement israélien contre une maison du camp de Jabalia, au nord de la Bande, théâtre d'un génocide et d'un nettoyage ethnique depuis le 5 octobre dernier.

C'est ce qui ressort d'une déclaration du porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, sur la plateforme Telegram.


"Plus de 40 martyrs dans un horrible massacre survenu dans le quartier de Tal al-Zaatar, au nord de la bande de Gaza, derrière la gare d'Abou Qamar, à la suite du bombardement par l'armée israélienne d'une maison appartenant à la famille al-Araj"
, a-t-il déclaré.

"L'occupation israélienne continue de prendre pour cible les bâtiments résidentiels, dans le nord de Gaza, certains membres de la famille al-Araj demeurant encore coincés sous les décombres, en l'absence d'équipes de secours et de défense civile"
, a-t-il ajouté.

Et de poursuivre:
"Des dizaines de martyrs sont encore sous les décombres de leurs habitations détruites par l'occupation à Jabalia et au projet Beit Lahia, détruites au cours des deux derniers jours".

Il a également expliqué que
"la Défense civile demeure paralysée arbitrairement dans l'ensemble des régions au nord de Gaza, du fait de l'agression israélienne continue, des milliers de citoyens devenant démunis d'assistance humanitaire et médicale".

Le porte-parole a également rappelé que
"l'armée israélienne a attaqué les équipes de la Défense civile, le 23 octobre dernier, pris le contrôle de la plupart de leur véhicules et les as dispersés vers le centre et le sud de la Bande, enlevant 10 d'entre eux."

Le 5 octobre, l'armée israélienne a envahi le nord de la bande de Gaza sous prétexte
"d'empêcher le Hamas de reprendre son pouvoir dans la région".

Tandis que les Palestiniens affirment qu'Israël veut occuper le nord de la bande de Gaza et en faire une zone tampon après les avoir poussés à l'exode, sous le feu de bombardements sanglants continus et un siège strict qui empêche l'entrée de nourriture, d'eau et de médicaments.


Avec un soutien américain absolu, Israël commet un génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 149 000 victimes palestiniennes, entre morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine meurtrière, faisant des dizaines de victimes, dont des enfants et les personnes âgées, dans l'une des pires catastrophes humanitaires au monde.

Israël poursuit ses massacres, ignorant deux mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre contre son Premier ministre Benyamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Galant, pour avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité contre les Palestiniens.

Israël défie également la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU demandant de mettre fin immédiatement à la guerre, ainsi que les ordonnances de la Cour internationale de Justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.​


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