Moscou affirme que suspendre l'aide à l'Unrwa est une "punition collective"

La rédaction
19:1930/01/2024, mardi
AFP
Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov.
Crédit Photo : ANGELA WEISS / AFP
Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a dénoncé mardi la suspension du financement à l'agence onusienne pour les palestiniens (Unrwa) décidée par neuf pays dont la France, y voyant une "punition collective" des Palestiniens.

Douze pays ont suspendu tout versement futur à l'Unrwa, auprès de laquelle quelque 5,9 millions de Palestiniens sont enregistrés, après des allégations selon lesquelles des employés auraient été impliqués dans les attaques menées le 7 octobre contre Israël,


Parmi ces nations figurent les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Australie, le Canada, l'Allemagne, le Japon et la Finlande.

L'agence onusienne s'est séparée de son côté de douze de ses salariés.


Lors d'une conférence de presse avec son homologue gambien à Moscou, Sergueï Lavrov a déclaré:


Ce qui s'est passé et se passe est une punition collective, interdite par le droit international humanitaire.

Le ministre russe a appelé à une
"enquête"
pour établir les faits.

"Mais si cette enquête est remplacée par une punition collective de l'Unrwa et, surtout, de ceux à qui l'ONU a apporté une aide inestimable, alors je pense que c'est une mauvaise décision"
, a-t-il dit.

Mardi, l'OMS a regretté que la polémique autour de l'Unrwa
"détourne l'attention"
de la crise humanitaire à Gaza.

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