Pas moins de cent manifestants étaient présents devant l'Hôtel de Ville de Nice, pour exiger le retrait des drapeaux israéliens accrochés sur la façade à l'initiative du maire, Christian Estrosi.
Depuis une semaine, les militants de la cause palestinienne promettent de revenir chaque soir à 20 heures (heure locale), jusqu'au retrait effectif des drapeaux suspendus au bâtiment municipal.
Estrosi, ces drapeaux bleu et blanc, c'est la honte et le sang.
Pour rappel, depuis les frappes menées le week-end dernier par l'armée israélienne sur Rafah, ville à l'extrême sud de la bande de Gaza, la mobilisation a pris un nouveau tournant dans l'Hexagone où dans de nombreuses villes, les manifestations sont devenues quotidiennes, alors même que la classe politique française se déchire sur le conflit en cours dans l'enclave palestinienne.
Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 118 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'ONU.